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RIPOSTER ET RECONSTRUIRE APRÈS LES VIOLENCES  » voici le thème qui a meublé l’atelier de travail organisé le mercredi 04 décembre 2024 par WPMC avec les élèves du lycée de NKOLAFAMBA dans l’arrondissement de la Mefou et Afamba, en rapport avec la CAMPAGNE DES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VBG.
Cet atelier s’est ouvert 13 heures avec le mot de bienvenue du proviseur du dit lycée, puis celui de la représentante de la coordonnatrice de l’association, enfin Une minute de silence a été consacrée en mémoire de tous les sourires féminins disparus.
L’atelier de travail a mobilisé 80 élèves du second cycle sexe confondu. Aussi les différents panélistes ont entretenu les enfants sur:
– les causes des VBG;
– la situation des Feminicides au Cameroun ;
– Comment riposter et Reconstruire après les Violences.
À la suite des différents exposés, un jeu de questions- réponses a animé les débats. Au demeurant, les élèves se sont réjouis de notre présence et ont souhaité que ces campagnes de sensibilisation et d’éducation se fassent le plus souvent. L’atelier de travail s’est achevé avec une photo de famille et la distribution des casses croûtes prévue pour l’occasion. L’on retient de cet atelier que RIEN NE JUSTIFIE LA VIOLENCE ET DE TOUJOURS DENONCER POUR SE PROTEGER D’UN ÉVENTUEL DANGER.

En date du 25 novembre 2024, s’est tenue à l’esplanade arrière du Conseil Régional du Centre la cérémonie officielle de lancement de la 18ème édition de la compagne dénommée 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES sous le thème RIPOSTER ET SE RECONSTRUIRE APRÈS LES VIOLENCES et donc WPMC a pris part .
Après l’allocution de la représentante du maire de la la ville, a suivi la lecture du message des Nations Unies relative à la dite campagne par le coordonnateur résident des agences du système des Nations Unies. Nous avons ensuite écouté la présentation des actions menées par le gouvernement pour la riposte et la reconstruction des survivantes. La cérémonie a été marquée par la présentation de l’état des lieux des feminicides dont on dénombre en moyenne 67 cas déjà en 2024 contre près de 66 cas en 2023 avec en plus des cas de matricides (3), ainsi que des cas de fratricide… Ceci étant, cette lutte ne saurait se faire sans la contribution des hommes marqués par une masculinité positive qui est l’engagement des hommes et des garçons à la lutte contre les violences faites aux enfants, aux filles et aux femmes, car l’égalité revendiquée n’est qu’une égalité de complémentarité qui veut que les femmes et les hommes vivent en symbiose sociétale.
Cette cérémonie s’est achevée sur les mots de lancement officiel de la compagne par Madame la Ministre du MINPROFF qui encourage toutes les parties prenantes à agir davantage pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre.

En date du 15 novembre 2024, s’est tenue dans la salle de conférence de la délégation régionale du MINPROFF, la réunion préparatoire de la 18ème ÉDITION de la CAMPAGNE MONDIALE D’ACTIVISME CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES qui se tiendra du « 25 NOVEMBRE au 10 DÉCEMBRE 2024″ comme l’a déclaré le président de la commission de préparation : » 16 jours de bruits  »
En effet, cette campagne vient rappeler l’urgence de lutter contre les injustices que subissent les femmes et les filles. D’où la thématique mondiale « RIPOSTER ET SE RECONSTRUIRE APRÈS LES VIOLENCES ».
Au cours de la réunion, la dite thématique a été présentée par M. OLINGA (MINPROFF) qui s’est attelé à mettre en avant les objectifs et les activités prévues pour cette année ( cf p.4 du TDR). A sa suite, le jeu des questions réponses a meublé le reste du temps imparti pour la réunion. Toutefois des recommandations ont été proposées par les OSC au MINPROFF et aux partenaires :
– Mettre à la disposition des OSC des plages horaires dans les Médias pour une plus grande sensibilisation et dénonciation des VBG;
– la création des »One Station » comme en RCA ;
– s’inspirer du film Maman Odette pour une lutte efficace ;
– Tenir en compte le facteur du changement climatique qui impacte de plus en plus les VBG …
Au demeurant l’appel a été donné aux OSC d’envoyer leurs programmes pour ces 16 jours aux délégations d’attaches du MINPROFF.

Du 31 octobre au 1er novembre 2024, WPMC a participé à L’ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SUR L’INCLUSIVITÉ DANS LE PROCESSUS ÉLECTORAL AU CAMEROUN, organisé par le CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L’HOMME ET LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE CENTRALE (CNUDHD-AC) sis à l’hôtel United de Mbankomo.
Il était question au cours de cet atelier de mettre en exergue la problématique de la représentation et de la participation inclusive des jeunes, des femmes, des personnes handicapées et des minorités ethniques (Groupes Autochtones) au processus électoral au Cameroun, afin de s’assurer du respect de l’article 21 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui consacre le droit de vote et d’éligibilité des citoyens aux mandats représentatifs.
C’est dans cette optique que nous nous sommes appesanti sur les cas des Personnes Vivants avec un Handicap (physique, mental…) et des Groupes Autochtones afin de relever les obstacles liés à leur pleine participation politique au processus électoral, de la période pré-électorale, au scrutin et à la période post-électorale afin de déterminer les stratégies d’amélioration de leur inclusivité dans le dit processus.
Des recommandations ont suivi :
– L’aménagement des rampes ou tout autre moyen de facilitation de l’accès aux bureaux de votes pour les personnes handicapées physiques;
– La production des bulletins ou d’un système adapté aux personnes handicapées visuel;
– La communication en langues locales;
– La pleine application de l’ article 105 du code électoral;
– La prioritisation de ces groupes vulnérables dans le processus électoral et plus encore lors du scrutin.
En somme, un appel à l’appropriation de ces recommandations par les parties prenantes pour s’assurer de l’effectivité de la participation des groupes vulnérables lors du processus électoral sur l’ensemble du territoire national est capital.

En date du 30 Octobre 2024, WPMC a pris part à la cérémonie de lancement officiel des activités du CONSEIL NATIONAL DE L’ÉDUCATION POPULAIRE DU CAMEROUN (CONEP) dans la salle des convivialités du Musée National.
Cette cérémonie consistait essentiellement à la présentation des membres du bureau national du CONEP, et surtout à sa présentation comme étant une plateforme nationale d’expression, de consultation, de concertation, et de coordination des organisations d’éducation populaire au Cameroun en vue de leur participation effective à l’œuvre de construction nationale. Ayant pour vision de militer pour une société où l’éducation est accessible à tous, où les savoirs sont valorisés, où chacun est encouragé à s’engager activement dans son propre développement et à contribuer au bien-être collectif.
Par cette cérémonie, le CONEP lance un appel d’offre de partenariat aux acteurs de la société civile en tant que membre actif ou associés pour ensemble travailler sur des réseaux thématiques tels que :
– Éducation, Formation et Santé
– Droits Humains et Culture de la Paix
– Emploi et Insertion Socioéconomique
– Communication et TIC
– Loisirs, Sport, Culture et Tourisme
– Environnement et Développement Durable.
Cette cérémonie s’est ainsi achevée par le Discours de lancement et d’encouragement par Monsieur le représentant du Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique.

En date du 29 octobre 2024, WPMC a pris part à une réunion de travail sis à Yaoundé Bastos au siège de Haut Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) présidée par M. Guillaume Ngefa Chef de branche de L’EXAMEN PÉRIODIQUE UNIVERSEL (EPU).
Cette réunion portait essentiellement sur les 220 recommandations de l’Examen Périodique Universel du Cameroun qui est un mécanisme unique en son genre du Conseil des droits de l’homme qui incite chaque État Membre à procéder tous les 4 ans et demi à une évaluation par les pairs de son bilan en matière de droits de l’homme. L’EPU permet donc à chaque état de rendre régulièrement compte des mesures qu’il a prises pour améliorer la situation des droits de l’homme à l’échelle nationale et pour surmonter les obstacles à l’exercice des droits de l’homme ; et
de recevoir des recommandations d’autres États Membres des Nations Unies s’appuyant sur des contributions de différentes parties prenantes et des rapports des sessions précédentes, en vue d’une amélioration continue.
En effet, il était question de ressortir les challenges rencontrés lors de l’application des dites recommandations par les parties prenantes sur l’étendue du territoire national ainsi que d’apporter des suggestions en vue de la facilitation de l’accès à ces recommandations via les nouvelles technologies de l’information et dans les différentes langues locales, de l’appropriation des recommandations dans ses différentes thématiques par les parties prenantes.

Du 22 au 23 octobre 2024, WPMC a pris part à l’ ATELIER DE VALIDATION DU RAPPORT DE LA MISE EN OEUVRE DE LA DÉCLARATION ET DU PROGRAMME D’ACTION DE BEIJING +30 soit 30 ans après l’adoption de la résolution par l’ONU à la fin de la quatrième conférence mondiale sur les femmes le 15 septembre 1995.
Cet atelier s’est tenu à la salle de conférence de l’Institut National des Formateurs et du Développement des Programmes de Yaoundé.
Après le discours solennel d’ouverture de l’atelier par Mme la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), des groupes de travail ont été constitués soit six groupes (6) en fonction des grandes lignes du draft 0 du rapport pays. WPMC a travaillé dans le groupe traitant le thématique DES SOCIÉTÉS PACIFIQUES ET INCLUSIVES aux fins d’apporter des améliorations sur les mesures prises et les actions menées par le gouvernement camerounais et les OSC au cours de ces 5 dernières années sur les questions de genre, égalité de sexes, l’autonomisation des femmes, les VBG, la protection de l’enfant, des femmes, filles et enfants réfugiés et de l’inclusion… en vue de la présentation du document finalisé à la conférence de mars 2025 à New York.
Au terme de cet atelier, les améliorations sont été faites, les recommandations apportées ainsi que les révisions données chiffrées (statistiques) seront prises en compte lors de la finalisation du document.

En date du 22 octobre 2024 , s’est tenue dans les locaux du MINREX une réunion de restitution des travaux attribués aux différentes commissions préparatoires du Forum des OSC – OIF.
A cet effet, nous notons que WPMC fait Partie de deux commissions à savoir la commission logistique et la commission marketing, communication et finances où elle se déploie activement avec les autres membres des commissions pour la bienséance de l’événement.
Au sortir de cette réunion , la date du 03 décembre 2024 a été proposée pour la tenue du dit forum où prendront part près de 250 participants et donc WPMC est d’office participant tant dans le comité d’organisation que sur les tables rondes. Des différents travaux de choix de localisation, quatre lieux ont retenu l’attention de tous et il est question pour la logistique d’aller s’acquérir des modalités d’acquisition des salles… Les différentes commissions ont succinctement présenté leurs travaux. Et parallèlement celles -ci ont été relayées dans le forum pour appréciation de tous.
Le rendez vous a été pris pour la semaine prochaine date à déterminer ultérieurement…

Du 25 au 27 septembre 2024, WPMC a pris part à l’atelier de formation sur le RENFORCEMENT DU RÔLE DE LA FEMME ET DE LA JEUNE FILLE DANS LA CONSOLIDATION DE LA PAIX AU CAMEROUN organisé par le PNUD en collaboration avec le MINPROFF, UNESCO ONU-FEMMES, et UNOCA sis à l’hôtel Starland de Yaoundé.
Il était question durant ces trois jours de formation de passer en revue les quatre piliers fondamentaux de la Résolution 1325 des Nations Unies dont il est un 5ème pilier *Promotion* au niveau du Cameroun.
Ceci nous conduira à la mise en relief de l’importance du rôle crucial que peut jouer la femme dans la prévention des conflits ceci par la médiation
Nous avons été entretenus sur certaines causes de conflit comme les discours haineux et l’extrémisme violent… comment les détecter, comment éviter leur propagation…
Au terme de cette formation nous avons pu formuler des recommandations (plaidoyers) suivantes adressées aux institutions tant gouvernementales que Internationales tout en espérant qu’elles soient prises en compte et réalisées, ce sont :
1- Fournir des fonds pour la mise en œuvre du Plan D’Action National (PAN) et le localisation de la RCSNU1325;
2- Soutenir la création et le fonctionnement des comités consultatifs pour la paix aux niveaux national, régional, et local;
3- Mettre en place et soutenir un mécanisme bien défini qui protège les ONG dirigées par des femmes et des filles, le WHRDF, les chefs traditionnels, les femmes autochtones, les femmes handicapées et celles vivant avec d’autres vulnérabilités;
4- Accroître la participation inclusive des femmes engagées à la base dans tous les processus de paix à tous les niveaux, conformément à la Résolution de l’Union Africaine ;
5- Soutenir la formation des femmes parlementaires sur le PAN de la RCSNU1325.
Notons que la formation a été clôturée sur la remise des attestations à chaque participante émettant le voeux de faire partie des prochaines formations.

En date du 20 septembre 2024, WPMC a pris part à l’atelier de travail organisé par le collectif ASFM/Leap Girl Africa et sous le parrainage l’ADF (CARE) et la tutelle du MINPROFF, sis à Ebolowa-Cameroun.
L’on note la participation des partis politiques, des hommes de médias, les parlementaires et les représentants des institutions étatiques (ELECAM, MINPROFF, MINJUSTICE).
L’objectif de l’atelier était Celui de LA RELECTURE ET LA VALIDATION DU PROJET DE LOI SUR L’INSTITUTIONNALISATION DU QUOTA RELATIF À LA PARITÉ DE LA REPRÉSENTATIVITÉ DES FEMMES À TOUTES LES INSTANCES DÉCISIONNELLES ET RÉUNION AVEC LES DÉCIDEURS.
En effet cet avant-projet de loi est une pierre ajoutée à l’édifice du combat des OSC pour la grande participation des femmes et des filles dans les espaces politiques. Son adoption permettra aux femmes d’exprimer leurs savoir-faire et leurs leaderships lors des prochaines échéances électorales (municipales, législatives, régionales). Après plusieurs heures de travail, les différents participants se sont attelés à faire des corrections et des propositions afin de parfaire le dit projet qui devrait être acheminé vers les instances compétentes pour sa promulgation.
En conclusion la femme est un moteur clé pour le développement socioéconomique du Cameroun et elle apportera d’avantage un plus au bon fonctionnement de la vie politique de celui-ci. Vivement que cette loi soit promulguée et adoptée et surtout respectée par les partis politiques.