SYNERGIE ET PISTES INNOVANTES POUR LA RÉDUCTION DES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE (VBG): PASSER À L’ACTION* . C’est le thème qui a été choisi pour meubler l’atelier de travail organisé par l’association Women and Development (WOMED) dont a pris part les activistes de la lutte contre les VBG en occurence WPMC en date du 17 janvier 2024, au quartier nylon Bastos à Yaoundé.
Au sortir de cet atelier de travail, l’on retient que des mesures de lutte et de dénonciation ont été prises dans le passé à savoir :
-La mise sur pied de la déclaration de Kinshasa sur la *« la* *masculinité* *positive* le 25nov 2002;
-i’initiative du gouvernement camerounais de l’action *« He* *for* *She« * pour l’implication des hommes dans la protection des droits de la femme.
Dans le processus de dénonciation un système a été mis en place dont la pyramide commence par le chef de famille ‘ les hôpitaux pour besoin de certificat médical,les postes de police, la gendarmerie, le MINAS, les tribunaux…
Toutefois, ce système de suivi présente aujourd’hui des limites à savoir : la lenteur dans les interventions, la validation de la communauté sur les violences des femmes, l’absence des services publics dans certains villages,le manque d’outillages des chefferies, la présence du n°vert de la CDHC qui ne fonctionne presque pas
*Comme* *mécanismes* *innovateurs* pour passer à l’action :
– Actualiser les données sur les VBG et spécifier leurs types ;
-Procéder au suivie psycho-social des victimes ;
– proceder à la prise en charge des victimes et l’auto saisie sur les cas de récidive ;
– Mettre en place une synergie d’action : association – société civile -Etat
-Intégrer les programmes liés au genre sensible dans les établissements scolaires
– Créer des brigades de dénonciation des VBG dans les quartiers, les établissements scolaires ;
Créer des plates formes digitalisées de sensibilisation, de débats ouverts sur les VBG ;
-Intégrer les communautés familiales et traditionnelles…
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